Dernièrement, l’agence d’intérim Randstad a décidé de réaliser une enquête sur la discrimination à l’embauche. Résultat : l’agence d’intérim a mis un terme à sa collaboration avec huit entreprises qui procédaient régulièrement à de la discrimination.
A l’heure actuelle, il n’est pas facile de trouver du travail, alors si les employeurs continuent à faire de la discrimination lorsqu’ils doivent embaucher des intérimaires, les chercheurs d’emploi qui doivent rembourser un pret, qu’il s’agisse d’un pret personnel ou d’un pret a temperament, ont du soucis à se faire.
L’étude de Randstad indique que, heureusement, la majorité des entreprises ne pratiquent pas la discrimination. Cependant, il y a tout de même que chez pour les intérimaires, 15 % des demandes en vue d’un recrutement contiennent des éléments discriminatoires. Généralement, ces éléments discriminatoires surviennent lors de demandes orales plutôt que lors des demandes écrites car les demandes orales sont plus informelles.
Quelles sont les raisons de ces discriminations ? Sans surprises, il s’agit de l’origine ethnique, de l’âge ou encore du genre de la personne, autrement dit, s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. Cependant, selon Lut Lallemand, « la plupart des entreprises ne sont pas racistes ou sexistes. La majorité des demandes discriminatoires découlent d’un manque de connaissances ou d’une incapacité à donner une description clair du profil recherché ».
Que faire lorsque l’entreprise fait une demande d’embauche de manière discriminatoire ? Pour Randstad, l’agence d’intérim doit d’abord tenter de convaincre la société en question mais si cette dernière ne change pas de position, l’agence d’intérim doit abandonner sa relation avec le client. Ces deux dernières années, Randstad a été confrontée à 229 « cas sensibles » et n’a dû interrompre sa relation qu’avec 8 entreprises.